Notre Elevage
Notre Raison d’Être
Lorsque vous commandez notre viande, votre acte d’achat n’est pas anodin, en voici les principales raisons.
Aspect Social
Christophe a repris l’exploitation familiale en 1991. Florence, son épouse, rejoint l’exploitation après une reconversion en 2001 en créant le GAEC familial. Florence pour développer la vente directe de viande. Malgré des problèmes de santé et grâce à quelques aménagements de son poste de travail, Florence a pu conserver son activité. Nous sommes parents de 3 enfants (19, 17 et 14 ans).
– Vous participez à la vie des entreprises locales : abattoir et salle de découpe (22 emplois).
– Vous participez à tisser des liens directs entre producteurs et consommateurs garants d’une alimentation saine, abordable et de qualité.


Environnement
Aux produits transformés nous n’ajoutons ni gras, ni sucre à la viande et nous limitons leurs teneurs en sel. Les épices et les autres ingrédients utilisés sont issus de l’agriculture biologique (et locaux si possible). L’absence de colorant explique l’aspect naturel des diverses saucisses.
Qualité
« Notre clientèle est basée sur le « bouche à oreille » et la confiance que les gens portent à nos produits. Alors n’hésitez pas à parler de notre viande à votre entourage et à nous contacter pour un devis (nombre de caissettes, destination en France – en général la livraison est offerte en Ariège et en agglomération toulousaine ainsi que pour les commandes groupées de 15 colis hors de ces départements).»

Conditionnement
Nos colis sont composés d’un assortiment de viande qui tient compte de la réalité des animaux (une vache n’est pas constituée que d’entrecôtes ou le veau d’escalopes…). Nous proposons aussi du steak haché et de la saucisse. C’est un bon compromis pour ceux qui manquent de temps pour cuisiner.
– Nous vous conseillons de ne pas piquer les diverses saucisses à la cuisson afin qu’elles gardent leur jus pour une meilleure saveur.
Economique et pratique :
– Chaque morceau de viande est conditionné sous vide et étiqueté dans une poche de 150g à 500g, prête à être congelée. Le steak haché est conditionné en portion d’environ 150g.
– Vous avez un grand choix de colis composés d’un assortiment de morceau ; ils sont proposés en 6 ou 3 Kg.

Rémunération
Il faut savoir que la confection-livraison de colis de viande bovine sous vide est soumis à une réglementation stricte en termes d’abattage et de chaine du froid afin de garantir un produit sain. Pour renforcer ce point nous avons choisi une production en agriculture biologique. Ce choix entraine un surcoût de production pour diverses raisons.
De plus, lorsque nous voulons prendre des congés, nous faisons appel à un ouvrier agricole du service de remplacement afin qu’il prenne soin de nos animaux pendant notre absence. Aussi , chaque jour de vacances que nous prenons, nous coûte 150€ par jour. Depuis 5 ans, nous avons droit à un crédit d’impôt qui nous rembourse la moitié des frais engagés l’année suivante, pour nous remplacer 15 jours par an. En outre, nous produisons la quasi-totalité de l’alimentation sur la ferme ce qui limite malgré tout un partie des frais d’élevage et nous garantie la qualité de ce que mange nos animaux. Enfin, vous remarquerez que notre rémunération ne provient pas de la vente de nos produits. Ce sont les primes agricoles que nous verse l’Europe qui nous permette de nous rémunérer au smic horaire et d’effectuer les investissements matériels nécessaires aux travaux des champs et au logement des animaux. Pour vous imager la situation, c’est comme si nous étions des fonctionnaires européens dont la fonction est de produire de la nourriture pour la population. Ce n’est pas un problème en soi mais la transparence au consommateur nous parait tout de même intéressante car il s’agit de nos impôts à tous… Ce système existe depuis 1994 et cela à pour but de limiter le prix des produits agricoles pour les consommateurs et l’industrie agroalimentaire surtout dans les pays européens où les salaires, les cotisations sociales et les charges sont les plus élevés. Certains agriculteurs perçoivent peu ou pas des primes européennes, c’est pour cela que parfois ils manifestent leur désarroi lorsque la grande distribution ou l’agro-industrie ne leur achète pas leur production à sa juste valeur (exemple : fruits-légumes…). A ce jour, pour vous donner un ordre d’idée, si ces primes nous étaient retirées (ce qui est peu probable pour l’instant), nous devrions augmenter le kilo de viande de 5,50 € supplémentaire pour nous rémunérer.
Le Podcast de Christophe
Pour conclure, vous trouverez ci après le lien du podcast N°14-« Remettre de l’humain dans l’agriculture » (mis en ligne sur spotify) qui a été confectionné par L’allumeur de réverbère avec Christophe l’été 2021.